Une enquête révélatrice #
Les résultats suggèrent que le niveau de mercure dans plus de 150 références dépasse les limites autorisées, dépassant même celles imposées à d’autres espèces par l’Union européenne.
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Le rapport pointe particulièrement du doigt la marque Petit Navire, identifiée comme vendant le produit le plus contaminé. Un échantillon testé a révélé une concentration de mercure de 3,9mg/kg, soit 13% plus élevé que la norme la plus stricte.
La réponse de Petit Navire #
Face à ces accusations, Petit Navire, soutenu par son groupe parent Thai Union Frozen, a rapidement réagi. L’entreprise assure que ses produits sont sécurisés, mentionnant que des tests réguliers sont effectués sur les thons utilisés dans leurs conserves. Ces tests, selon l’entreprise, confirment que les niveaux de mercure restent bien en dessous des maxima autorisés par la réglementation européenne.
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L’entreprise a déclaré avoir conduit, au cours des trois dernières années, 270 contrôles de mercure, principalement via des laboratoires indépendants et accrédités, avec des résultats montrant des niveaux de 0,2 à 0,3 mg/kg de mercure, soit nettement en dessous de la limite de 1mg/kg pour le thon frais.
Des contrôles insuffisants? #
Malgré les assurances de Petit Navire, l’enquête de Foodwatch et Bloom critique le manque général de tests réguliers dans l’industrie. Les ONG affirment que l’absence de directives claires sur la fréquence et les étapes des tests laisse trop de liberté aux entreprises, pouvant mener à une surveillance insuffisante.
« Nous n’avons pas trouvé de loi qui fixe spécifiquement la fréquence de test à adopter ni à quelle étape de la chaîne ces tests doivent être effectués. Les entreprises semblent donc libres de fixer leurs fréquences de test comme bon leur semble », écrivent Bloom et Foodwatch.
Impact sur la santé publique #
Le mercure est un métal lourd toxique qui peut avoir des effets néfastes sur la santé, notamment des troubles neurologiques et des malformations chez les enfants exposés in utero. L’Anses met en garde contre les risques liés à la consommation de produits contaminés, soulignant l’importance d’une régulation efficace et d’une transparence accrue dans l’industrie alimentaire.
En réponse à ces préoccupations, Bloom et Foodwatch ont lancé une pétition urgente pour exiger des actions concrètes de la part des autorités et des distributeurs afin de protéger la santé des consommateurs.
- Quelle est la position des autres marques mentionnées dans l’enquête?
- Y a-t-il des risques à long terme pour les consommateurs réguliers de thon en conserve?
- Comment les consommateurs peuvent-ils influencer une amélioration des normes et contrôles?
Ainsi, alors que Petit Navire et d’autres marques se défendent contre ces allégations, il devient crucial pour les consommateurs de comprendre les implications de ces découvertes et de réclamer une plus grande transparence et sécurité dans les produits alimentaires qu’ils consomment quotidiennement.
Est-ce que Petit Navire va revoir ses procédures de tests après cette enquête ?
Sérieusement, 3,9mg/kg?! 😱 Ça fait réfléchir avant d’ouvrir une autre boîte…
Je me demande si le prix du thon en conserve va augmenter suite à ces révélations.
Je mange du thon chaque semaine, dois-je être inquiet pour ma santé?